Adieu Twitter.

Je venais de fêter mes 3 ans de présence sur ce réseau. Où la seule fois où j'ai été signalée, c'est parce qu'on apercevait mon cul sur ma photo de profil...

J'ai pensé bien des fois à désactiver mon compte, par lassitude, par ras-le-bol, par fatigue.

Puis, il y a deux jours, j'ai été signalée suite à une réponse à un post humoristique d'un mutu qui proposait de se lâcher sur les collègues.

J'ai utilisé le mot "pétasse", des haters ont sauté sur l'occasion (alors que c'était sur le ton de l'humour et à peu près tout le monde l'a compris), et mon compte a été suspendu. J'ai fait appel mais on vient de m'annoncer que non, mon compte ne serait pas restauré.

La fin de l'aventure s'achève donc sur une blague de très mauvais goût...

Les haters ont gagné, j'espère qu'ils se sont offerts une petite branlette de la victoire pour fêter ça.

J'ai été harcelée, j'ai été insultée, et aucun compte n'a sauté pour ça. Mon départ a donc un goût un peu amer... mais ma vie est suffisamment riche et intense pour trouver pas ça si grave.

Je me dis que, même si cela paraît totalement injuste, c'était ce qui devait arriver. Que chaque événement a une raison. Que j'avais certainement fait le tour du truc, que je commençais à me reposer sur mes lauriers. C'est affreux à dire mais, quelque part, je suis presque soulagée. Je dors mieux, j'ai plus de temps. Je ne subis plus la violence de ce réseau. Alors, je me dis, que finalement... c'est un mal pour un bien.

J'ai vécu bien des deuils dans ma vie, et des bien plus terribles que ça. Je testerai certainement un autre réseau, que je ne connais pas encore. Je ferai en sorte d'être identifiable pour ceux qui auraient envie d'avoir des nouvelles. 

Je voulais cependant remercier du fond du coeur mes 34 000 followers pour cette aventure folle. C'était vraiment incroyable, jamais je n'aurais imaginé ça lorsque j'ai ouvert mon compte. Merci pour votre soutien, votre amour, votre fidélité. Merci d'avoir été là, d'avoir partagé mes aventures, d'avoir supporté mes hauts et mes bas. Merci, du fond du coeur, sans vous rien n'aurait été possible. Je ne regrette rien sachez-le. C'est la fin, c'est le début, prenez soin de vous.

La seule et dernière chose que je peux demander à ceux qui liront ce texte est de le diffuser sur Twitter. Que mes followers sachent ce qu'il s'est réellement passé. La chose qui me tracasse le plus dans cette histoire est d'être partie sans explication.

 

HyperTout est morte, vive HyperTout !